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Le FESTIF et le FDF clôturent en beauté

Et voilà que le Festival des Festivals et le FESTIF clôturent en beauté comme ils avaient commencé. Bon nombre de pièces relevant du théâtre scolaire ou professionnel ont été présentées au public venu des quatre coins du monde.

Le Progrès Egyptien, sponsor médiatique de l’événement, vous invite donc à des témoignages à chaud au sein de la salle de théâtre du Lycée Balzac où s’est déroulé le Festival.

« J’ai choisi que les deux pièces que j’ai présentées au Festival soient basées sur les contes », explique Mme Rosette, animatrice des troupes de Saint Charles et Sainte Gabriel à Alexandrie. Il était une fois un conte1 et Il était une fois un conte 2, sont deux pièces qui reprennent les traditionnels contes et qui ont été adaptés au théâtre scolaire. Le plus fort message, selon elle, dans les deux pièces est l’amour et le respect des différences. « L’amour et le respect mutuel malgré nos différences sont le moyen pour une meilleure vie », affirme Mme Rosette.

Juste à côté, on voit des jeunes portant des boîtes qui font le tour de la salle, une fois que les rideaux se sont fermés annonçant la fin du spectacle.

Pour mieux comprendre, ces jeunes collectent les avis des spectateurs, jeunes, amateurs ou professionnels quant à la pièce jouée, chose qui les encourage à développer l’esprit critique, mais aussi les pousse à être attentifs à chaque détail pendant le déroulement de la pièce.

D’autres jeunes font aussi le tour de la salle, mais plutôt avec un petit micro bleu. Avec leurs petits yeux brillants, ils cherchent d’éventuels  interlocuteurs.

Il s’agit de l’équipe Radio Lycée Balzac qui a fait la couverture du Festival pour leur radio en podcast. Les premières à être interrogées étaient Mme Jeannette Ishaq et Mme Mona Magdalany, les deux co-présidentes du FESTIF.

« En effet, c’est dans un but pédagogique que j’avais encouragé mes élèves à participer à l’atelier radio il y a 7 mois », explique Mme Sarah Kamaly, professeur de français langue étrangère (FLE) et animatrice de l’atelier radio.

Selon elle, le FESTIF représente une très bonne opportunité pour encourager ses élèves à s’exprimer librement en français en public et dans des situations de la vie réelle.

Autrement dit, les lycéens sont toujours dans un lieu familier pour eux mais ont la chance de rencontrer de nouvelles personnes qui ne leur sont pas familières, ce qui est, pour elle, une situation de la vie réelle.

En effet, il ne s’agit pas de la seule équipe journalistique au FESTIF. Les élèves des Frères Bab El Louk, organisent eux aussi une sorte de petit journal, chaque jour, et qui traite des différentes pièces et activités qui se sont déroulées tout au long de la journée ; des jeunes passionnés de l’atelier de presse animé par M. Thibault Van Bossche.

 Un vrai travail de fourmi, sur les planches, dans les coulisses ou même dans la salle. Tous travaillent avec passion dans une ambiance bon enfant.

Hier vendredi, tout le monde a fait ses adieux dans une ambiance joviale et émouvante, mais tous gardent l’espoir de se retrouver l’année prochaine dans le cadre du Festival égyptien scolaire de théâtre international francophone (FESTIF) et du Festival des Festivals (FDF). C’est juste donc un au revoir et non un adieu.